Publié dans Politique

Tourisme et transport dans l’Alaotra-Mangoro - L’heure d’Anosibe an’Ala sonne !

Publié le dimanche, 17 juillet 2022


   Le Conseil des ministres, qui a désigné Ralph Antonio Rasolondraibe et Landry Rakotomanga, tous deux natifs d’Ampandroantraka, d’Anosibe an’Ala, respectivement à la tête de la Direction régionale du tourisme et celle des transports et de la météorologie, a certainement plus d’une idée derrière la tête. Qu’il soit permis de révéler que l’itinéraire Moramanga-Anosibe an’Ala n’est praticable, jusqu’à ce jour, que par les camions dans lesquels se font admettre les voyageurs qui doivent payer dans les 15 000 ariary. S’offrir le luxe de se faire transporter par une moto revient à 70 000 ariary. Le Chef de l’Etat, lors de son dernier passage à Moramanga, s’est rendu compte de l’état des plus défectueux de cette route nationale longue de 71 kilomètres et a enjoint, à qui de droit, de prendre les mesures adéquates. Pourtant du temps de la colonisation, les « Mille kilos », assurant le transport des voyageurs de l’époque, partaient de Marolambo le matin, passait par Anosibe an’Ala et arrivaient à Antananarivo en début de l’après-midi, le même jour, selon un maire !
  « On fera en sorte que le District, dont nous sommes originaires, participera pleinement à la vie nationale », chuchota M. Ralph. Et le nouveau directeur régional du tourisme de l’Alaotra-Mangoro de faire remarquer l’existence, dans son District, d’une espèce de poisson que les humains évitent d’inclure dans leurs repas. Car en passer outre, le récalcitrant se voit son ventre s’enfler !  Anosibe an’Ala n’est pas seulement la contrée où les forêts de l’Alaotra-Mangoro sont allées se réfugier. « Les meilleurs palissandres y sont encore ! ».
    A vrai dire, à tout bien considérer, les réalisations de la dame Léa Harilala Razanamaria, qui était à la tête de la direction régionale du tourisme, des transports et de la météorologie, requièrent abondamment d’esprit d’initiative, de la part de ceux qui allaient prendre la relève. « La modernisation de la RN44 est un investissement accordé par l’Etat au profit de la Région. Valoriser cet investissement, en se mettant dans le prolongement de cette initiative de l’Etat, à travers de bonnes initiatives, notamment dans le secteur touristique ( création de sites, d’hôtels, aires de repos..), devrait être le devoir de chaque ressortissant du Mangoro et de l’Alaotra ». Et le conseil est entendu : à Ampangabe, à Bembary à Andilanatoby… une aire de repos, respectivement est en train de prendre forme. Mais de plus, Léa Razanamaria a aussi laissé un projet d’arrêté qui devrait réglementer la circulation des motoculteurs dans l’agglomération d’Ambatondrazaka.                                                        
Nandrasana

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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